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Pour être correct, on devrait écrire Christophe, Stéphanie, et l’équipe de Bon Bon, ouvrent leur « Bistro d’été » tant le projet combine les envies d’un chef et d’une équipe. Le projet a été pensé pour combler une absence suite à des travaux de réaménagement dans les cuisines du restaurant Bonbon. Ce Bistrot d’été n’est pas ouvert qu’il a enregistré près de 4.500 réservations. Tous les premiers services du soir sont complets. Le midi, c’est à peu près pareil… Reste pour les gourmands pas trop organisés le second service du soir… La sympathique initiative se passe dans un repaire étoilé fermé il y a quelques années, Chez Marie, à deux pas de la Place Flagey. Ce bistrot permet à Christophe Hardiquest de poursuivre une recherche initiée il y a quelques mois autour du « terroir bruxellois ». L’envie du chef et de son équipe est de travailler l’ordinaire, le met populaire dans ce qu’il a de gourmand, accessible et peut-être banal, et de surprendre. Il nous annonce avoir « bossé » trois semaines sur ses frites pour être satisfait du résultat… Pareil pour son poulet rôti ou la technique passe par le recours à des astuces chinoises… Si Christophe Hardiquest a l’habitude de séduire dans une cuisine doublement étoilée, on est drôlement curieux et content de le voir mettre son talent au service d’une cuisine plus accessible qui devrait tourner autour de la cinquantaine d’euros le couvert. Vins de copains en plus à la carte sélectionnés par Michel, l’excellent sommelier de la maison, lui aussi de l’aventure. La carte annonce des palourdes cuites à la Blanche de chez Dupont (18€), des croquettes de moules (pas de crevettes, de moules !) 18€), une aile de raie meunière (30€), une salade Zinneke (22€), un stoemp d’été au lard confit (28€), une tagliata de cheval au vieux gouda (36€), des frites maison et des sorbets à la Kriek ou Cuberdon.