MICHELIN 2025, EN QUELQUES PHRASES
Plus de quinze jours que l’on a assisté au Michelin sans avoir le temps d’en parler. En quelques mots… Heureux de voir Kobbe Desramaults récompensé d’une étoile, même si, perso, on lui en aurait donné 2 tant le chef est au-dessus du lot sur Bruxelles. Un chef humble, une cuisine précise, intelligente… Un projet cohérent, très réfléchi.

Surpris de ne pas avoir vu Palais Royal by David Martin en décrocher une. L’équipe mise en place par David (Jean Kaczmarek, ancien second d’Alexandre Mazzia à Marseille et Lucas Heris Mertens, ex sous-chef à la Paix), c’est tout de même du costaud. Moins surprenant, le retrait d’une étoile à la Villa que l’on disait menacée déjà l’année dernière. Triste pour Yves Mattagne. C’est sans doute une sanction pour le fonctionnement du chef, davantage communicatif sur ce qu’il ouvre ailleurs que ce qu’il est supposé faire au jour le jour à la Villa. Difficile d’ailleurs de savoir ce qu’est la cuisine de la Villa. Coup dur pour Serge Litvine, dont on ne peut nier l’investissement et l’apport au monde Horeca bruxellois depuis une quinzaine d’années. Triste bilan pour Bruxelles où une certaine idée de la haute gastronomie qui a fait son renom a aussi fait son temps. Si l’on ne s’attendait pas à découvrir un nouveau 2 étoiles, le fait qu’il n’y ait pas de nouveaux 2 étoiles en Belgique (Colette est récompensé, mais Thijs Vervloet avait 2 étoiles dans son restaurant éponyme). Par contre, pluie de nouveaux 1 étoile dans les campagnes… On sent là la volonté d’encourager chez Michelin les jeunes pousses. Pourquoi pas? Difficile de croire, tout de même, que toutes celles-là soient au niveau de la cuisine du Palais Royal ou d’un Menssa, pour ne citer que ceux-là.