A Bruxelles, un nouveau marché bio

L’offre en produits bios s’élargit dans la capitale. Quentin Labrique et Julien de Brouwer ont ouvert un marché couvert garanti 100% bio près de la place Saint-Pierre, à Etterbeek, sur un espace de 500 m2. Les investisseurs souhaitent rendre le bio accessible à tous. 

Lieu Marche Bruxelles The Barn2

« Pour choisir l’implantation, nous avons fait une recherche sur Bruxelles pour savoir où l’offre en produits bios était la moins présente. L’étude a pointé Etterbeek et Auderghem », explique Quentin Labrique, à l’origine du projet The Barn. Une constatation un rien surprenante lorsque l’on devine le pouvoir d’achat des habitants du quartier. Les premiers jours de fréquentation relèvent une clientèle plutôt jeune (35-50 ans), moitié francophone, un quart internationale et un dernier quart flamande. Le jeune entrepreneur pointe l’accessibilité parmi les qualités de l’endroit. Le marché est à quelques mètres d’un arrêt de tram et dispose d’un parking pour une dizaine de véhicules. Un service de livraison à domicile est envisagé.  #bio #Bruxelles #biomarket #petitsproducteurs #thebarn #biomarketthebarn 

Lieu Marche Bruxelles The Barn3

Le lieu respire le fait main, l’huile de bras et le coup de mains des copains. Aucun luxe. La vente des principaux produits s’opère en vrac. Et le concept ? Une offre large (+/- 500 réf.) mais peu profonde. Plutôt que de proposer plusieurs références et de créer une concurrence entre elles, le Barn opère une sélection en amont pour ne proposer pour chaque type d’aliment que sur un produit. Il se concentre sur ce que le producteur produit le plus. Il peut ainsi avoir de bons prix et faire du volume. Le Barn noue des partenariats directs avec ses petits producteurs, puis passe par la plateforme d’achats Interbio une fois ceux-ci en rupture de produits. Cela donne une quarantaine de fruits et de légumes, des produits laitiers, des huiles, des olives et condiments, des produits de boulangerie, des boissons, de la volaille et de la charcuterie ainsi que des produits secs.  Pas mal comme concept et projet à soutenir, même si on aimerait avoir davantage d’informations sur les producteurs. Savoir qui ils sont. Où ils travaillent. Sur certains produits, le choix sur du produit unique peut s’avérer également une faiblesse. Cela ne fonctionne pas trop mal sur le pain et le café (un mélange proposé par la belle maison JJ Looze), mais côté huiles d’olive ou vins, c’est plutôt léger, vu la demande actuelle en vins différents et de petits producteurs. RS.